erminer à l’ancien relais de diligence du XVIIè siècle renommé aujourd’hui hôtel Oronge.
Les orages cevenols allaient nous laisser la possibilité de mener à bien notre entreprise, une accalmie inattendue en cette fin de semaine nous permettait d’offrir à nos amis motards le programme prévu.
En ce samedi matin, le groupe des ligériens conduit de main de maître par notre fidèle Philippe, rejoignait les organisateurs rhôdaniens pour notre arrêt habituel à Tournon au bar le Moderne.
Après le petit déjeuner servi par Corinne et dégusté avec appétit, le groupe des 22 se mettait en selle pour se diriger sous le soleil en direction du sud.
Un trajet nécessaire par autoroute nous conduisait à Bollène. Du vaucluse au gard, les motards prenaient la direction d’Ales pour rallier le point d’aboutissement prévu au bord du Gardon de St Jean, Thoiras, sa petite gare et son célèbre vélorail.
Un pique nique sous les arbres du petit parc en face de la gare, un changement de tenue adapté et les 22 allaient prendre place à bord de véhicules originaux pour s’offrir le plaisir du pédalage sur un parcours sans difficulté.
Après le passage du train à vapeur les charrettes métalliques se mettaient en mouvement. Pour Fernande ce fut une découverte plaisante et même passionnante de ce nouvel engin de propulsion.
De rires en fous rires, de manœuvres en changements de direction pour le retour, après le passage du train à vapeur bien entendu, les 22 se retrouvaient devant la gare pour la traditionnelle photo de groupe.
Un petit rafraîchissement bienvenu offert par les Géos récompensait les rois et reines de la pédale pour ce périple imprévu. Les pédaleurs remettaient leur casque de moto pour continuer la route cévenole.
De la quarantaine de kilomètres restant à parcourir, 27 allaient être gravés sur le livre d’or des « routes jamais prises par le motoclub ». De petites routes étroites et ombragées au tracé sinueux sous le soleil, de petits villages atypiques traversés à l’ambiance locale si particulière, nous conduisaient au terme de cette première journée à St jean du Gard où le taulier de l’Oronge nous mettait à disposition son garage pour le repos de nos motos.
Un hôtel d’un autre temps, une soirée en terrasse suivi du débriefing traditionnel arrosé de la « chataîgne » locale et de la verveine artisanale de Rafaël.
Le dimanche matin les motards reprenaient la route sous le soleil et la fraîcheur de la vallée du Gardon de St Jean pour atteindre Anduze avant de continuer en direction de l’ardêche.
Le beau village de Rochegude ainsi que celui de Barjac traversés au ralenti donnaient un air d’authenticité remarquable.
Des gorges de la Cèze aux gorges de l’ardèche, le groupe de 13 motos arrivait sur les bord du Rhône pour le franchir et atteindre le département de la drôme.
Le mistral prenait le relais dans la plaine et allait nous accompagner en drôme provençale jusqu’à Grignan pour une pause méridienne bienvenue et prolongée.
Du concours d’élégance de voitures anciennes au célèbre château habité jadis par la marquise de Sevigné, tout était réuni pour un moment de détente, de visite et de découverte.
Le groupe motorisé reprenait ensuite la direction du nord en direction de Crest et sa célèbre tour. Un arrêt salutaire allait permettre aux 22 d’étancher leur soif à Chabeuil avant de reprendre la route.
Le dernier arrêt situé à Hauterives allait marquer le temps de la séparation. Pierre-Jean et Murielle en direction des terres froides de l’isere, Philippe reprenant la tête de son groupe du Forez et les rhôdaniens vers le nord.
Un moment redouté, toujours empreint d’émotion après un we que chacun a pu largement apprécier : convivialité, partage, solidarité, générosité, envie de se retrouver bientôt et de rire encore de tout et de rien, grâce à la moto et à l’esprit de notre club.