Monthieu ,14 juillet , 6h45 départ pour le Mercantour. 6 motos. Premier arrêt à Givors où nous attendent les Lyonnais. + 5 motos. Deuxième arrêt à Cessieu pour le petit déjeuner organisé par les Isérois. + 1 moto.
9h30 , c’est le départ pour le grand tour . Un peu d’autoroute pour se faufiler entre la Chartreuse et le Vercors à Grenoble . Arrivés à Vizille, nous empruntons la route Napoléon direction Laffrey. Petite pause à la prairie de la rencontre ( en ce lieu, se sont retrouvées 2 armées. Celle de Napoléon, évadé de l’île d’Elbe. Et celle envoyée par Louis XVIII ) nous admirons la grande statue équestre de Napoléon et la superbe vue sur le lac de Laffrey. Nous dépassons La Mure et Corps pour arriver à Gap. Pique nique dans un sympatique parc ombragé. Les derniers participants nous rejoignent . + 1 moto. Nous sommes au complet , 13 motos . Nous repartons direction Barcelonnette , au pied du Mercantour. Le choix a été fait de passer par Savines-le-Lac pour longer le lac de Serre-Ponçon. Depuis la route, les vues sur le lac sont magnifiques, le bleu de l’eau est d’une exceptionnelle profondeur. À Barcelonnette, essence obligatoire. Sur près de 250 km, seulement quelques petites stations. Prévoyance, est mère de sûreté. Une petite route nous amène au col d’Allos ( 2250 m ) . Arrêt, nous retrouvons la fraîcheur. Après la photo de groupe, direction La Foux d’Allos. La descente du col est très aérienne, on aperçoit tous les lacets en contre-bas. La Foux dépassée, nous voilà à Allos. Arrivée au gîte, Centre de Rochecline. La chambre, la douche, les rafraîchissement, le dîner, tout est mérités. Après le repas, le bar reste ouvert pour nous. Voilà un hébergement à recommander. L’accueil est chaleureux, le personnel est fort sympathique et le tarif très abordable. Silence, on dort.
Allos, 15 juillet, 9h30 départ pour la deuxième journée. Avec dans nos sacoches , le pique-nique fourni par le gîte. Après 15 mn de moto, arrivée à Colmars-les-Alpes ( Place forte qui contrôla la frontière entre la France et la Savoie. Ces fortifications du XIVème , complétées par Vauban sont étonnamment bien conservées ). Pour passer de la vallée du Verdon à celle du Var, nous empruntons le col des Champs (2045 m). La montée est sinueuse. Au col , nous sommes bloqués par une course cycliste jusqu’à 12h. Le pique-nique est avancé, nous déjeunons sur place. La route qui nous fait descendre du col est déserte, le paysage est assez sauvage. Nous passons par Guillaumes pour arriver à Péone ( village du XIème adossé à des pics rocheux, les ‘Demoiselles’. Parcouru de nombreux escaliers, de minuscules ruelles et traboules ) . Nous quittons la vallée du Var pour rejoindre celle de la Tinée. À St Sauveur-sur-Tinée , nous bifurquons plein nord. La route qui remonte la vallée, assez facile, nous fait traverser Isola, St Etienne-de-Tinée. Nous sommes au pied de la Bonette, le Graal de cette sortie. Nous grimpons dans les alpages. Arrivés au col, à gauche, la route de la Bonette nous fait monter à 2802 mètre d’altitude. Spectaculaire , paysage minéral à 360°. Des cimes montagneuses à perte de vue. Il faut repartir, la descente vers Jauzier est très agréable. Nous remontons la vallée de l’Ubaye puis direction le col de Vars (2108 m). Immédiatement après le col ce trouve notre second hébergement, le refuge Napoléon ( C’est Napoléon Ier qui ordonna la construction des 6 refuges portant son nom. Mais c’est Napoléon III qui les fit construire ). La bâtisse est posée devant un petit lac avec les montagnes en arrière plan. Un décor parfait pour un rafraîchissement en terrasse. Un délicieux dîner nous est servi avant de passer une douce et fraîche nuit .
Col de Vars, 16 juillet, 9h30 descente vers Guillestre pour ravitaillement, essence et pique-nique. Nous longeons la Durance jusqu’à Briançon ( Ces défenses sont renforcées sur ordre de Louis XIV, elle est la plus haute ville de France, 1326 m ). Apres une sympathique et chaude visite de la citadelle, le pique-nique est pris à la faveur de rares ombrages. Direction le col du Lautaret ( 2057 m) pour un temps de repos. Une moto nous quitte, les veinards, ils rallongent le week-end. C’est à 12 motos que nous descendons la vallée de la Romanche et traversons l’Oisans avec ces célèbres bouchons. Apres Vizille, l’autoroute et arrêt sur une aire avant Rives. Embrassades, enlaçages, bises et poignées de mains, c’est la séparation des groupes. La météo était avec nous. Pas de pluie, de brouillard, de nuages venus entacher les merveilles d’en haut que nous avons admirées ….